Paysage augmenté et dessins extra-terrestres

Centre d’art contemporain, Chapelle Saint-Jacques, Hors-les murs, Labarthe-Inard, octobre 2020

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Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté & dessins extra terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres Paysage augmenté  & dessins extra-terrestres

Crédit photographique : Esther Gobin-Brassart

Il y a cette grande maison vide à présent. Les murs baignés de lumière accueillent maintenant les oeuvres. De haut en bas, de bas en haut, elles s’installent à tous les étages. Les peintures, les dessins, les volumes, de grands ou de petits formats, de papiers, d’aluminium ou de terre, s’épanouissent au coeur de l’intime effacé. La circulation est colorée, les formes, impacts ou motifs dessinent un parcours pour le regard.

Dans ces espaces, où les rires et les joies des enfants se mêlaient au chant et aux petites fantaisies des parents, la spontanéité parait simple essentielle. Poser un trait, l’effacer puis laisser venir le bleu des arbres, imposer le blanc, retenir par le volume et le dessin la trace de la nature. Le jaune, les rouges face aux violets, aux verts sont un geste, des émotions. Les forêts rythment l’ascension de la cuisine aux chambres, annonçant, guident. C’est à une balade du regard à laquelle nous sommes conviées.

Les Extra-terrestres retrouvés au détour d’un couloir sont comme débusqués dans un cabinet de dessin auprès des livres et autres feuillets. Tous s’épanouissent sous le trait de la plume ou du feutre répété, appuyé, repassé. Les forces jouent jouent des coudes dans la maison, les jeux graphiques distillent un plaisir à laisser s’épanouir les sensations.

Dans l’escalier au plus près des forêts, on se surprend à passer notre nez à la fenêtre et ici même, à nouveau  la couleur attrape.

La joie est là.

Le récit graphique exprime à cet instant les mélancolies, les peurs, les soupirs, les bonnes humeurs, les attentions. Il y a dans ce travail un vrai plaisir à saisir le vivant.

J’aime à penser que la création ressemble à cette indicible liberté, celle qui explose sur les murs de cette maison. 

Texte écrit pour Marie-Agnès en pensant très fort à mon amie Véronique.

Valérie Mazouin, Directrice centre d’art contemporain Chapelle Saint-Jacques.